Ce mardi 8 avril Paulo, Jean Louis, Jean Jacques et Eric accompagnent un groupe de 22 personnes appartenant à un club de randonnée « Rand’o Rayol » curieux de découvrir le site de Villepey.
Nous démarrons à 9h30 sous le pont de la Galiote, lieu idéal pour comprendre les fonctions essentielles d’une zone humide et de celle du grau. Depuis le sommet de la tour en bois du nouvel observatoire une vue plus large facilite la présentation de la lagune et la circulation de l’eau entre les différents étangs. Nous en profitons pour expliquer rapidement la formation géologique et l’histoire des lieux. Nous évoquons les impacts de l’action de l’homme (gravières) sur la modification de la géographie du site notamment l’augmentation sensible de la surface des étangs et donc du volume d’eau stockée. Quelques aigrettes garzettes, deux hérons cendrés font le spectacle pour le grand bonheur des photographes. Un cygne blanc couve ses oeufs sur l’ilot de terre juste en face de l’observatoire. D’autres apprécient le déplacement des mulets dans l’eau.
Nous cheminons jusqu’à l’observatoire du Pérussier pour évoquer le peuplement animal des étangs, oiseaux, mammifères, poissons, reptiles et autres insectes. 6 aigrettes garzettes et 3 échasses blanches nous y attendent.
Nous rejoignions ensuite le secteur des Esclamandes. Vers la ferme nous expliquons que des activités agricoles ont été perpétuées jusque dans les années 1970. A l’observatoire des cisticoles nous admirons la roselière et parlons de la capacité du phragmite à filtrer l’eau. En rejoignant l’embouchure de l’Argens nous faisons une halte au petit pont sur la losne afin de signaler les différences entre la canne de Provence et celle de Fréjus ; l’utilité des cannes, dans le quotidien des hommes, n’est plus à démontrer : fabrication de anches pour les instruments de musique à vent, protection du vent et du soleil avec les canisses… A l’embouchure de l’Argens 2 couples de cygnes nous y attendent. Le fleuve et ses débordements fréquents sont présentés. L’ampleur de l’évolution permanente du delta surprend nos visiteurs. Passage rapide auprès de la dune pour comprendre sa formation et la flore qui la colonise.
Sur le retour en longeant l’étang nous admirons 3 échasses blanches, comme nous n’avons pas été témoins de vols pendant notre périple, nous supposons que ce sont trois nouveaux individus qui s’ajoutent à ceux présents en face de l’observatoire du Perussier. Ils cohabitent calmement avec une aigrette gazette plus agitée dans la quête de son repas.
Le train des Pignes est réapparu ! 
